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  • : Le blog de Maya.P
  • : des romans, des contes, des histoires pour les petits, tout un espace dédié à la jeunesse mais pas seulement...
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11 mars 2010 4 11 /03 /mars /2010 11:51

Un jour monsieur Mistigri dit.

-    Si nous allions sur la côte découvrir le sentier marin !
-    Génial ! s’exclame Ferdinand.
-    Trop bien ! font Robinson et Thomas les jumeaux.
Oscar, lui, saute à pieds joints dans toute la maison.
Plus tard, sur la plage, les voici qui se déplacent clopin-clopant, comme des canards, chaussés de leurs palmes et munis de leurs masques. Maman préfère lire son roman sous le parasol.
-    N’oubliez pas vos tubas, têtes de linotte ! crie-t-elle alors qu’ils sont déjà dans l’eau.
-    Ah ! si maman n’était pas là ! s’exclame papa.
Sur le sentier en suivant les bouées, de petits poissons argentés se faufilent sous les yeux ébahis de la petite famille.
    Oscar aperçoit une dorade royale. Robinson, lui, voit passer un loup de mer impressionnant. Papa est hypnotisé, un banc de petits poissons bien serré s’éparpille brusquement comme un feu d’artifice multicolore. Il appelle les garçons d’un signe de la main mais ils sont tous occupés.
    Thomas et Robinson s’extasient devant un petit bout de roche qui bouge. C’est une rascasse ! Oscar est ravi, il a trouvé une étoile de mer et un hippocampe.
    Ferdinand n’est pas dans les parages. Mais où donc est-il passé ?
-    Papa ! papa ! s’écrie Ferdinand une fois à la surface, j’ai trouvé la cachette d’un poulpe tout doré !
-    Allons-y, dit papa, essayons de l’attraper.
La maison du poulpe doré est dans un gros rocher. Le trou est si vaste qu’ils peuvent tous y entrer. Ça fait comme long un tuyau, on peut ressortir de l’autre côté. La famille suit le poulpe doré mais au bout d’un certain temps ils doivent renoncer car ils sont essoufflés.
Dans leur course ils se sont éloignés du sentier balisé. Ferdinand remarque au loin une forme noire.
-   C’est une épave de bateau ! clame-il.
-  On a pris nos lampes torche sous-marines ! comme ça on pourra chercher le trésor ! s’exclament les jumeaux.
-    Bravo ! dit papa. Prenez une bonne réserve d’air. Vous êtes prêts ?
Plouf ! les Mistigri s’acheminent jusque dans le bateau. Le pont est tout cabossé et rouillé mais on peut entrer dans ses sombres entrailles. En tête du groupe, les jumeaux braquent leurs lampes illuminant le long couloir.
Tout à coup, les voilà face à une énorme murène qui  leur sourit de ses dents acérées. Heureusement, les jumeaux font de grands gestes avec leurs lampes. La murène éblouie s’enfuit à toute vitesse.
Soudain Ferdinand ne voit plus rien, que se passe-t-il ? il retire son masque recouvert d’encre. Face à lui le poulpe doré le nargue. Pas le temps de l’attraper, les autres sont partis sans l’attendre.
Ils arrivent au poste de pilotage. Les commandes sont recouvertes d’algues et de coquillages nacrés. Dommage, le petit groupe commence à manquer d’air, il faut remonter. Oscar est plus malin, il a découvert une cloche d’air et lorsque les jumeaux le tirent par les pieds pour l’entraîner, un tourbillon de bulles d’air les enveloppe.
-    Hourra s’écrie Ferdinand ! on va pouvoir visiter le bateau sans remonter tout le temps à la surface.
-    Regardez ! dit Robinson, oscar nous montre un passage.
-    On dirait un toboggan fermé, fait remarquer Thomas.
Le petit groupe s’élance dans le tunnel, à la queue leu leu en se tenant par les pieds. Ils arrivent au fond du bateau, c’est si obscur que même les lumières des jumeaux ne suffisent pas à tout éclairer.
Oscar a peur, il vient se réfugier dans les bras de papa. Il a fait une découverte. Horreur ! serait-ce un squelette ? ouf ! c’est juste une grosse arête. Quand Ferdinand l’écarte, il dégage une trappe. A l’intérieur il y a un coffret. L’air commence à manquer, il faut regagner la surface. Papa sort de l’épave avec le petit Oscar dans les bras. Les jumeaux le suivent de près.
Ferdinand, lui, utilise sa corde pour attacher le coffret et le tirer jusqu’à la surface.
-    papa nous sommes riches ! s’exclame Ferdinand en remontant le coffret.
Il n’a pas remarqué que le temps a changé et qu’un gros orage les menace. D’énormes vagues déferlent sur eux. Les enfants se réunissent autour de leur père.
-    pas de panique ! lance Monsieur Mistigri. Regardez là-haut, un hélicoptère vient nous chercher. Maman aura sans doute donné l’alerte. Ah ! si maman n’était pas là !
Les sauveteurs récupèrent la petite famille un à un et c’est Ferdinand qui le dernier s’attache au baudrier. Il tient bien serré contre lui sa boite à trésor. Mais le vent violent le balance à droite, à gauche. Ferdinand a le tournis. Il s’accroche fort à la corde qui le tire vers l’hélicoptère, ses mains glissent et le coffret lui échappe.
Ah ! malheur ! le trésor a disparu au fond de l’océan !
Ferdinand rejoint, tout triste, le reste de la famille.
-    j’ai perdu le trésor ! on ne sera pas riche… sanglote-t-il.
-    Ça n’est pas grave, car le plus grand des trésors, ma plus grande richesse c’est vous ! s’exclame monsieur Mistigri, en serrant ses quatre fils contre lui.
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